LA COMPLICITE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAISLes dirigeants communistes français sont passés maîtres dans l'art de faire oublier elurs complicités et leurs responsabilités. Certes, n'ayant pas directement exercé le pouvoir, ils n'ont pas comme leurs homologues de l'Est été directement impliqués dans l'engrenage des crimes de masse. Pourtant, leur passé est doublement entâché, par leurs actions d'abord puis par leur soutien inconditionnel et jamais renié au marxisme-léninisme, à l'Union soviétique hier, à cuba et au Viêtnam aujourd'hui.
Dirigé et financé par MoscouL'histoire du Parti Communiste Français justifierait à elle seule l'interdiction du nom de ce parti sur la scène politique contemporaine. Créé en 1920 d'une scission du socialisme français, le PCF n'a jamais eu, jusqu'à une date récente, d'existence libre ou indépendante vis-à-vis du grand frère soviétique. Inféodé au Komintern, l'organisation communiste internationale, le PCF sera dirigé secrètement par Eugen Fried, envoyé spécial de Staline, tout au long des années 30 et dans les premières années de guerre. thorez, duclos, Frachon et Marty prennent la direction du parti après avoir fait allégeance personnelle auprès du guide suprême Staline. Tous les dirigeants communistes français sont fichés à moscou et invités à venir s'y former.
Le parti reçoit de l'argent de Moscou, notament après 1934, et cette manne ne se tariera qu'avec Gorbatchev !
La "résistance" communiste...Des communistes ont rejoint avec conviction le combat contre l'occupant allemand. Mais leur chefs poursuivaient des buts plus cyniques. La stratégie de l'assassinat de soldats allemandsdans la rue déclenchant la répression aveugle de l'occupant sur les populations civiles étaient voulues par le PC pour entraîner un processus de terreur. La multiplication des maquis communistes non contrôlés, parfois remplis de véritables gangsters, visait à prendre de vitesse les autres maquis gaullistes ou nationalistes, car le but était la prise insurrectionnelle du pouvoir à la libération. certaines dénonciations de résistants concurrents n'ont jamais été élucidées, de même que la coexistence conflictuelle de maquis comme dans les Glières. A la libération, répondant au mot d'ordre "pas de quartier !" lancé depuis Moscou par Maurice Thorez, le PCF prend une place de premier plan dans l'épuration, qui au-delà des collabos, vise pour lui dans de nombreuses régions à éliminer les élites d'avant-guerre et les notables nationaux, mais aussi quelques responsables de la résistance non communiste.
Fils spirituel de Staline, le patron du PCF durant trente ans Maurice Thorez, lui déclare lors d'une entrevue à Moscou en 1947 : "Bien que Français, j'ai l'âme d'un citoyen soviétique".
Le PCF se refait une santé...
Thorez revient d'exil en triomphateur, obtient pour les communistes des ministères dans le gouvernement de De Gaulle, et accède même durant l'année 1946 à la vice-présidence du Conseil ! Le PCF investit tous les rouages du pouvoir. Il rassemble aux élections de novembre 28% des suffrages. Mais le début de la guerre d'indochine et la guerre froide le font une nouvelle fois changer de stratégie et choisir l'épreuve de force avec ses anciens partenaires. Les sabotages dans les usines d'armement, ainsi que les actions de soutien au viêtminh se multiplient. Des communistes s'engagent avec Ho Chi Minh pour faire la guerre... à leurs compatriotes du coprs expéditionnaire français ! Dans le même temps, des grèves insurrectionnelles éclatent en France. Le but est de faire tomber la IVe République. Le 2 décembre 1947, à la suite du sabotage d'une voie ferrée, l'express Paris-Lille déraille, faisant 16 morts et 30 blessés.
Au service ininterrompu de l'URSS Stalinien jusqu'à la mort de Staline et même au delà, le PCF n'a jamais remis en cause sa soumission à Moscou. Ainsi sera t-il ammené à justifier la répression à Budapest en 1956, celle de Prague en 1968, ou encore l'invasion de l'Afghanistant en 1979 et la "normalisation" polonaise de 1981. A cette époque, Georges Marchais se fait photographier avec son ami Ceaucescu, et déclare que le bilan de l'URSS est globalement positif. Jusqu'à une date récente, la fête de l'humanité abritait des stands consacrés à tous les régimes communistes de la planète, et on y trouve encore ceux vantant les régimes cubain ou viêtnamien, et en 97 un stand à la gloire d'Erich Honecker, le bourreau de la RDA.
Robert Hue tente aujourd'hui de faire oublier tout cela, mais il se réclame du léninisme, refuse d'envisager l'abandon du terme de Parti Communiste, et se trouve soutenu par l'irréductible veuve de Thorez.